Gonzague Dambricourt

(gros) dossier.

Il y a 5 ans de cela (c’est passé vite) .. je quittais le lycée et le BAC. On a fêté ça comme il se doit dans mon école qui était un peu coinços … autant vous dire que tout le monde dans l’école (enfin presque) est arrivé dans un accoutrement hors normes pour le dernier jour. Moi y compris.

Des filles en pyjama, des garçons avec leurs nounours, des garçons habillés chez Tati qui font de la muscu , on a vu passer un peu de tout et j’ai gardé les images. Vous saurez reconnaître votre serviteur, lourdement maquillé et équipé par sa soeur, avec les ballons-nichon aux tétons qui pointent :

Pourquoi je vous parle de ça en fait? Bon déjà parce que retomber sur les photos m’a bien fait rire … mais aussi parce que ce jour là on était “libres”. Pas libres de l’école , on n’a jamais vraiment été prisonniers… mais libres dans nos délires, dans nos façons d’être et de vivre / rire. Chose que – finalement – on n’est que très peu dans la société, la vie réelle… Si normée, formatée. Plus le droit au moindre petit écart, à la moindre personnalité.

J’en suis venu à (re)penser à ça en voyant quelqu’un me faire une formation sur un outil de veille très intéressant : on sentait que la personne s’auto censurait dans ses paroles, suivait un circuit pré-établi sans oser y déroger pour faire autrement, s’adapter un peu plus. Et aussi en parlant hier soir avec quelqu’un des costumes au travail : est-il bien nécessaire de porter un costume pour faire ceci ou cela? Est-ce que ça n’est pas pour coller au personnage qu’on se crée ou qu’on adopte / subit ..

Le monde et la vie sont déjà assez prise de tête comme ça … alors autant s’affranchir de ce qui les rend plus lourds et chiants. Même si je ne suis pas un fan absolu des dernières publicités de MacDonald, je trouve qu’on devrait porter un peu plus loin leur slogan “come as you are” (venez comme vous êtes)… -> Vivez comme vous êtes. Sans vouloir faire de la philosophie à deux balles, à titre perso je me dis que si dans quelques années je dois repenser au passé, je ne veux pas y penser comme quelque chose vécu sous la contrainte. Bien sûr il y a des règles, des situations où le code vestimentaire traduit un certain respect mais de façon générale on se prend bien trop la tête pour rien 🙂

(putain .. mine de rien c’était le bon temps ^^)

// conclusion hautement philosophie : d’un commun accord, je suis méga BONNE :mrgreen //

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