Sans aller jusqu’à dire que les billets fleurissent à ce sujet c’est un peu le pseudo débat du moment.
Apparemment quelques personnes en ont marre de la Blogosphère, s’y ennuient et tutti quanti. C’est assez cyclique j’ai l’impression mais ça vaut peut être le coup de s’y attarder.
On lit chez Pierre-Yves :
La magie d’antan a bien disparu… Tout est devenu très normé et fermé, codifié. On a trouvé un mot pour appeler ça d’ailleurs : blogosphère.
Là on assiste clairement à l’utilisation du mot blogosphère pour qualifier une minorité de sites
et (un peu pire à mes yeux) :
J’ai de plus en plus le sentiment que les gens “bloguent pour bloguer” : relayage de merde à perte de vue, news pas fraiches. On blogue des twits, on twit ce qu’on blogue, etc.
hop hop hop…. les blogs les plus intéressants créent leur propre contenu, ne twittent pas forcément…
Quentin précise un peu plus en spécifiant que ceci s’applique à la blogosphère dans laquelle il “vit” :
Je me fais chier. Sur la blogosphère dans laquelle je vis, je me fais chier. Vraiment. J’ai l’impression que les gens postent des articles parce qu’ils ont rien d’autre à foutre de leur journée, ou par soucis de bonne image auprès de leurs lecteurs. Ca m’emmerde.
C’est drôle mais je n’ai pas cette impression 🙂 (ouais genre je suis peut-être aveugle en fait).
Plus les jours passent plus je vois des blogs se créer, des gens voulant partager leur vie, leur avis, leurs points de vue et connaissances. Des communautés de gens qui aiment et savent montrer et expliquer leurs passions, leurs intérêts.
Evidemment il existe des blogs chiants , ennuyeux. Et c’est subjectif on peut très bien penser ça de mon blog, de ce que je produis et je le comprendrais bien 🙂
Ce qui m’a gêné dans ces réactions c’est cette dimension si limitée de la blogosphère…. Car quand j’ouvre mon lecteur de flux ou quand je me balade sur les blogs (et pas seulement une petite sélection de blogs français) je lis des choses touchantes, passionnantes, intéressantes.
Pas que du nombrilisme, du buzz et tout ce qui pourrait être reproché ailleurs. Du “vrai” contenu.