Tout content, je range mes affaires en vitesse dans mon sac. Il est 16h34, mon train part dans 44 minutes je suis tout juste dans les temps.
M’emparant du macbook, de mes clefs, je bazarde le nécessaire dans mon sac à dos, me dirige vers la sortie.
Je n’arrive pas à fermer la porte mais c’est normal.
Deuxième jour in “Paris”. Tout se passe toujours bien.
Bon, parlons un peu RATP : j’ai acheté hier ce que l’on appelle une carte Orange.
La carte Orange, qui n’a aucun rapport avec l’opérateur historique, permet d’utiliser de façon illimitée le métro, RER, Bus & co sur un certain nombre de zones :
Plus vous vous éloignez du centre, plus le numéro de zone est élevé. Donc plus vous vous aller loin plus la carte Orange coûte cher ( la moins cher étant donc la “Zone 1-2” à 50 euros par mois ).
Arrivée 10h. J’adore.
On s’annonce dans le hall de l’immeuble Ogilvy, au 40 avenue Georges V dans le huitième arrondissement de Paris.
D’ailleurs cet arrondissement c’est celui des Champs Elysées. Les gens roulent en Classe S avec chauffeur, toi tu marches mais tu aimes bien ta vie comme elle est.
Arrive Eric Maillard (depuis le temps qu’on en parlait) à la “réception”. Il doit avoir pris quelques calmants et anti dépresseurs avant ma venue mais je suis certain que c’est remboursé par la sécurité sociale 😛
Hop nous montons au troisième étage où se passe tout ce qui touche au “PR” ( non… là c’est pas Page Rank c’est Public Relations ).
J’entre dans la maison de retraite.
Il est 17h35.
Une dizaine d’habitués, assis, regardent la télévision gigantesque qui trône à une dizaine de mètres de la double porte d’entrée. Double porte qui a son importance.
Je descends à l’étage inférieur puisque c’est là qu’il réside. Traversant le couloir de ce niveau, je passe entre deux sortes de fauteuils roulants dans lesquels se trouvent deux personnes.
Impossible de savoir si ce sont des hommes ou des femmes , les cheveux gris ne me renseignent que peu. Par contre j’ai l’impression qu’ils ont tous deux rétréci à la machine.
C’est le rituel annuel : le stage.
Nommé cette année “Stage de professionnalisation”, c’est donc le stage qui conclut trois années passées sur les bancs d’une école enseignant en large et en travers le “commerce et le management”.
Bizarrement je suis sûrement un des seuls à avoir choisi d’aller faire un stage dans le domaine des “RP” (Rédaction de Paroles… ah non on me souffle Relations Publiques).
Tout ( ou presque ) le reste de la bande est partie en stage dans moultes banques et magasins. Vendre des plans épargne logement et des vêtements. Mouais 🙂 Chacun son truc.
salut l’école, je t’abandonne. Enfin au moins pour un an et plus si affinités.
Alors prochaine station : Paris
….. dieu que ça fait du bien……..
