Mes visites dans les hopitaux sont très rares. La dernière fois que j’étais allongé dans une clinique c’était pour une anesthésie générale afin "d’extraire" quatres viles dents de sagesse.
La fois précédent devait remonter à 7 ans auparavant, une chute de quatre mètres de haut dont je suis sorti avec une belle frayeur et aucune blessure.
Aujourd’hui, c’est vendredi, mon père passe me chercher pour aller voir mon grand-père à l’hopital.
Il a 82 ans. Moi 20. J’ai vécu chez lui pendant deux ans et en l’espace de deux semaines il a presque oublié ça. La mémoire est décidemment quelquechose de capricieux.
L’arrivée à l’hopital ressemble à la visite d’une petite ville. Tout est à sa place mais l’endroit sent le vieux.
C’est en prenant l’ascenseur puis en marchant le long des tristes couloirs que ce sentiment d’ancienneté, d’abimé se confirme.
Comme si, pour que l’ambiance soit conforme à la santé du patient, on avait créé un décor où un sourire décroché par la moindre personne viendrait briser la tristesse des lieux.
Les murs sont écaillés, le bois usé et le marbre semble se rappeler du passage de tous les chariots qui ont foulé son sol.
Toi tu es là, hopital nord, dans la chambre numéro 37 de cet étage. Affalé dans cette pièce où tu es seul, nous te sortons de cette somnolence qui s’abat sur toi depuis ton arrivée.
Le temps que tes yeux se fassent à la lumière, tu nous regardes. Comme éberlué, tout étonné.
Ta femme est là mais c’est comme si elle faisait partie du paysage, tu ne vois que ton fils et ton petit-fils.
Nous te sourions tous deux mais au fond, nous sommes tous deux paniqués de te voir ainsi.
C’est presque faussement que nous te faisons la conversation, "ne t’inquiète pas, tout le monde va bien". Remarque ce n’est pas un mensonge. Ni le fait que le téléphone retentisse toutes les deux minutes à la maison pour savoir si tu vas bien. Les personnes âgées adorent savoir qui va mourir en premier. Mais ma grand-mère ne leur laisse pas le plaisir de savoir que tu es dans une phase difficile. "Oh il est encore très fiévreux" vous dira-t-elle, sachant au fond, que c’est bien pire que ça.
Enfermé entre tes quatres murs, tu nous entends à peine mais tu souris. Un sourire qui me refait pleurer. Tu sembles anesthésié du monde extérieur, allongé dans ce grand lit qui semble si peu confortable, tu ne te plains pas.
Cependant tu as bien remarqué que quelquechose n’allait pas. "Je perds la boule"… "Je ne dis que des conneries". Il est vrai que tu te crois à Arras mais nous sommes à Amiens. Que quand le médecin vient te voir tu lui demandes de "faire sortir ses gens".
Tu prends des nouvelles. "Martin est toujours une canaille?" suivi d’un "Et ta soeur aime bien Paris?". Mais tout d’un coup, on le ressent : tu ne sais plus le prénom de Vianney. Impossible de t’en rappeler alors nous t’aidons. Puis tu demandes quand ils viendront te voir sans réaliser qu’ils n’habitent pas juste à côté.
Intérieurement, je suis effondré. A deux doigts de laisser mon cerveau transformer les larmes de mes pensées en gouttes tombant doucement de mes yeux.
Au moment de te quitter, tu nous demandes si nous passerons te revoir à midi. Il est déjà quinze heures mais apparemment tu as oublié que tu as déjà déjeuné. Ma grand mère t’explique que ton fils et ton petits fils repartent dans le Pas de Calais, ce sur quoi tu nous invites alors à revenir te voir demain et à t’apporter de la lecture car la télé t’ennuye.
Et même si les médecins ne sont pas capable de définir quel mal t’atteint, il semble que ça soit un cancer qui se profile. Et Alzheimer commence à manger du terrain.
Tout d’un coup je m’en veux, à me dire que j’ai rarement été tendre avec toi. Deux caractères assez forts sous le même toit ça n’a que rarement été facile.
Si seulement les choses pouvaient changer, je crois que jamais je n’apprécierais autant de manger aux côtés de mon grand-père. Si ce texte était une fiction, je crois que j’aurais un esprit bien sombre.
39 réponses sur « Grand-Père »
désolé mon pote… c’est dur de vieillir…
(Janvier) Ma grand-mère a eu, en 2007, à l’âge de 75 ans, une opération à coeur ouvert, pour changer une valvule. 5 semaines à l’hôpital.
(Mars) Suite à cette opération, elle a trébuché chez elle, résultat, une hanche cassée. 4 semaines de plus, dont 3 jours pour attendre l’opération ! (Rentrée un vendredi soir, opérée lundi aprèm … Super, je t’assure)
Elle a déja eu pas mal de mal. Elle est même retombée, en Mai, chez elle, à deux heures du matin. Je ne suis qu’à 5 km, et j’étais content de lui avoir faire souscrire une offre de télé vigilence (Elle est toute seule avec son tit chien), qui permet d’avoir de l’aide 24/24 et le cas échéant, une ambulance. J’ai du quand même appeler une ambulance, n’arrivant pas à la relever sans lui faire mal (Pourtant elle ne pèse que ~60 kg pour ~1m60, elle a perdu 11 Kg cette année !).
Fin Juin / début Juillet, elle a pris ses médicaments du soir au matin, résultat, elle a dormi toute la journée, se levant à 9 heures du soir pensant qu’il était 9 heures du matin. Quelques jours plus tard, elle est rentrée à l’hôpital parce qu’elle était désorientée.
12 Juillet, date de sortie de ma grand-mère, c’était moi qui m’en occupait. Je n’ai pas eu le temps de la raccompagner que j’ai du repartir chez moi, ou presque.
Ma mère avait fait une rupture d’anévrisme, alors qu’elle n’avait que 46 ans. (Elle allait avoir 47 ans le 03 Août)
Depuis, c’est mon oncle et ma tante qui a décidé de quitter l’Espagne, pour se ré-occuper de ma grand mère à nouveau, car je ne pouvais plus. J’étais à bout. Devoir faire ses médicaments, lui répeter sans cesse tel ou telle chose, je n’en pouvais plus. Surtout qu’elle avait une boîte compartimentée, pour 7 jours et 4 petit compariments par jour.
Bref, tout ça pour dire que, malheureusement, je te comprend. Cette façon de t’en vouloir, je la connais aussi, mais vis à vis de ma mère. Qui est partie beaucoup trop tôt.
Bref, je vais vais arrêter de taper, sinon je fais un texte plus long que ton billet.
En effet, l’ambiance hospitalière est quelque chose de très particulier, et la maladie d’Alzheimer abime souvent le coeur des personnes qui entourent la personne touchée. Je te souahite bien du courage, Gonzague.
@GreG : L’opération du coeur de ta grand-mère a certainement nécéssité la mise en place d’un traitement Anti Vitamine K (un antcoagulant comme du Préviscan). C’est ce qui expliquerait le fait que ta grand mere n’ait été opérée que 3 jours après sa fracture de hanche. En effet, c’est la période que met ce médicament a se dissiper du corps. Ce n’est pas une erreur profesionnelle, mais je comprends que ça soit difficile à vivre pour la famille, l’impression qu’on ne s’occupe pas d’elle, qu’on ne fait rien pour la soulager, mais nous n’avons pas d’autre choix que d’attendre dans ce genre de cas…
Je te souhaite également beaucoup de courage, les étapes de la vie sont parfois injustes, mais on n’y peux maheureusement rien. Se rappeler les bons moments passés avec les personnes qui nous étaient chères est peut-être la solution pour moins souffrir…
Je me souviens lors du décès de mon grand-père, ma famille et moi avons passé la nuit qui a suivi à alterner rires et larmes en pensant à tous les bons moments vécus avec lui. Mon grand-père me manque, et dans ce cas là, je me rappelle des hontes qu’il à ma grand mère et à ma mère quand il passait la moitié du temps lorsque nous étions au resto, à discuter de tout et de rien avec la table qui jouxtait la notre…Moi ça me faisait rire comme jamais… Papy si tu me regardes…
Ben.. pas de grands discours, juste du soutient moral. J’ai vécu ça il y a deux semaines, à 8000km de chez moi, sans pouvoir aller rendre visite à ma grand mère une dernière fois.
Personne ne s’y attendait.
J’ai juste pas eu la force de le bloguer.
Skype is On au cas ou.
Dans ces cas là on a juste envie de laisser un petit mot gentil et de dire qu’on est là si besoin. Bisous.
Article très touchant. Je ne peux cependant pas trop réagir vu que je n’ai (pour l’instant) jamais rencontré un tel drame…
voilà, dire qu’on te soutient.
J’ai bossé pas mal de temps à l’hôpital et plus particulièrement auprès de personnes âgées. Ce n’est jamais facile de voir vieillir les gens et encore moins ceux que l’on aime. Je suis passé par là aussi et la famille et les amis sont le meilleurs des réconforts, Courage.
@Buzzr :
A priori non, car nous ne pouvons pas en prendre dans la famille, du fait que nous avons la maladie de Rendu Ossler.
Elle a été opérée 3 jours après sa chute car il n’y avais plus de place, on avait par ailleurs “attaché” sa jambe avec un poids au bout, qui pendait, pour éviter qu’elle ne bouge.
Mais bon, c’est du passé, elle va mieux maintenant (Hormis pour Alzheimer, que toute la famille a voulu cacher, alors que j’étais le seul à le dire réellement, sans langue de bois), mais bon … Ma grand mère qui est sortie le 12, ma mère qui est décédée quelques heures plus tard … Je t’avoue que même à l’heure actuelle, ça me pertube encore. Surtout que j’étais très proche avec, par moment du moins. Et que dans sa “fin”, je n’étais pas tellement là 🙁
Enfin, soit.
Sache que je te soutiens totalement, ma grand-mère emprunte le même chemin, l’autre jour elle a été très retissante à vouloir laisser entrer sons fils, elle ne l’avait pas reconnu. Elle se croit en Algérie (oui ma famille est pied noir) elle commence à oublier, elle a des absences. De plus elle a le cancer des os, hier j’ai vu les images de sa synthigraphie, je n’y comprend pas grand chose mais j’ai vu des points noirs un peu partout.
bon je vais m’arrêter là parce que je dois aller au lycée, mais si je n’avais qu’un mot à te dire ce serait : Courage.
Aurevoir.
Greg, Olivier et Antouziast : désolé pour ce qui vous est arrivé à tous les trois, c’est bien pire que ce qui m’arrive je truve
@ tous : merci de votre soutien, ça me rend un peu le sourire même si je n’ai pas perdu de mon moral, il y a des moments difficiles
On a beau dire que c’est la vie ou autre, ca fait tjrs mal.
Malheureusement. :/
Je ne ferais pas mieux que Littlegirl. Présent si tu en as besoin.
Je ne sais quoi commenté a pars bon courage.
Ton texte est tres touchant, bien écrit…
Je vis la meme choses avec mes grands parents, ils ne sont pas encore à l’hopital mais deviennent aveugles, sourd et commencent a perdre la mémoire.
Meme si ils éssayent de faire bonne figure lorsque je vais les voirs on sens bien qu’il y a un malaise. Cela fait trois fois qu’ils voient mon chien et a chaque fois soit il ne le voient pas de suite, ou sinon il nous disent “Oh vous avez un chien maintenant”.
C’est vrai que voir ce genre de chose est tres triste et que l’on ce dit que la vieillesse c’est pas la joie.
Bref tu peux voir dans les commentaires que beaucoup on eu des situation similaire, donc tu n’est pas seul, toutes ces personnes savent par quoi on passe et pourront te soutenir.
Courage…
Il ne doit pas oublier dans le fond que tu dois être quelqu’un de bien…
Je ne peut que te souhaiter bon courage dans ces moments diffciciles et je sais o combien c’est important puisque je suis passé par là moi aussi.
Mon grand père est mort il y a maintenant presque 2 ans. Il avait la maladie de Parkinson et un alzeimer qui avait aussi pas mal progressé. Je t’assure que le mélange des deux était assez détonnant. Tout cela pour dire que j’avais hésité à aller le voir une dernière fois dans sa pension de repos médicalisée pour garder une bonne imag de lui et puis j’y suis allé. Je n’ai pas été déçu du voyage : je ne l’ai presque pas reconnu et il ne se souvenait de plus rien du tout. Même sa femme il l’apellait madame et il lui demandait ce qu’elle faisait là. Mais je suis quand même heureux d’y avoir été de le serrer dans mes bras, lui dire que je l’aimais même si il ne voyait pas qui j’étais. Je me disais que sur le moment c’était du réconfort aussi pour lui.
J’ai ressenti aussi comme toi ces moments de honte à me dire tiens je n’ai pas été très sympa avec lui ce jour là, j’aurais du faire ça, j’aurais du plus aller le voir etc… mais il ne faut pas non plus tomber dans l’excès. Comme dis buzzr tu a du, tout comme moi passer des moments extraordinaire, avec ton grand-père d’autant plus que tu as vécu 2 ans avec lui ,et finalement c’est cette image de bonheur partagé et ces moments que l’on retiens et presque pas les mauvais.
Bon aller j’arrete sinon je pourrais être presque intarissable
Présent si tu as besoin de discuter ou out autre chose 🙂
Je ne sais non plus trop quoi dire sinon un classique bon courage, c’est jamais évident de vivre ça…
Courage Gonzague !
et soutien à ta famille !
Tu vis des moments durs que j’ai malheureusement vécu aussi…. à ce moment là, je me rappelais une phrase que me disaient mes grands parents “profite du moment présent … mais n’oublie pas ton passé !”. Oui, tous les fabuleux instants que tu as passé avec ceux que tu aime, tous les moments où ces mêmes personnes t’engueulaient car tu faisais des betises ( si si c’est possible )
Les mots ne pourront pas gommer ton “chagrin” mais comme tu le vois, tes lecteurs sont avec toi ! et c’est bien que tu ne gardes pas celà pour toi mais que tu t’exprimes …
Comme tu le sais, j’ai eu 4 enterrements cet été, dont celui de mon grand père, je ne peux que partager avec toi cette douleur.
Cependant, cette note est sans aucun doute, un formidable message d’amour qui, même s’il ne pourra pas le lire, est sans doute passé à travers ton regard !
J’ai vécu un moment très dur il y a deux ans, mon grand-père aussi, qui est un peu comme mon père. Ce n’est vraiment pas facile. Et même maintenant je suis tjrs anxieux, je pense que ça ne passera jamais…
Je suis de tout coeur avec toi Gonzague. Je vis la même chose avec ma grand-mère et de voir qu’elle ne se souvient pas de moi parfois est très dur.
J’ai jamais vraiment connu mes grands-parents paternels qui sont restés en Chine et je suis resté indifférent à leur mort alors que j’étais encore tout gamin…
Quant à mes grands-parents maternels, encore en vie, je n’ai pas eu de vraie relation affective non plus : barrière de la langue, barrières culturelles, éloignement géographique, etc. difficile de les connaître avec tout ça…
J’imagine que la situation est bien plus difficile quand grand-parents et petits-enfants se sont bien connus et je ne peux que t’apporter mon soutien et te souhaiter bon courage pour cette épreuve.
Courage
Je pourrais dire que je comprends ce que tu rescend, mais la peine éprouvé par chacun de nous est très differente.
Moi non plus la chance n’a pas souris a ma fammille et amis, je n’ai jamais connu mes grands pere, ma grand mere est morte atteinte d’Alzheimer à 60ans, ma tante est morte brutalement dans son lit à l’age de 32ans en laissant un enfant handicapé et un autre de 2 ans. Un amis est mort atteint d’un cancer à 16ans, bref la vie n’est pas juste, et la mort encore moin.
Bon courage à toi, on va dire que je compatie.
Courage Gonzague !
Cette photo est magnifique, tu devrais la poster sur dA 😉
merci à tous encore
rémi : oops j’ai oublié de mentionner que celle là n’est pas de moi
@Gonz : Ah bah oui en effet. Tu peux peut-être corriger le tir.
Le nom de la photographe est : Samantha Mesones
😉
et bien j’ai vécu ça y a pas plus tard qu’il y a 1 mois. Et quand je me rendais à l’hôpital c’était pour voir mon pere…
Le cancer la tué à 57 ans…
Et aujourd’hui je suis allé dans le même hôpital que je visitai cet été, pour voir l’anesthésiste de ma futur colposcopie….
Tout ca pour dire que les moments dures que l’on vie modifie notre façon de voir la vie.
Bon courage à toi et n’est pas de remord sur ton comportement ca change rien
waow quand tu t’y met t’écris vachement bien. Ton texte est super bien écrit, on s’y croirait.
Moi j’ai mon arrière grand-mère qui n’est pas encore à ce stade mais qui si rapproche de plus en plus. A la vieillesse ! C’est vraiment pas beau 🙁
Juste un petit mot pour t’apporter mon soutien. Je n’ai jamais été confronté à Alzheimer autour de moi, mais pour avoir des reportages dessus, et voir comment l’entourage vit tout ça, je me doute bien que ça ne doit pas simple pour vous. La vie défile à toute vitesse, et on ne sait jamais quand on viendra nous la reprendre…
Très beau texte Gonzague. Un blog peut être un formidable exutoire, on devrait plus en profiter.
Bon courage pour la suite et s’il y a quelque chose qu’on puisse faire…
Erdnaxeli & Fran6 merci à vous deux. J’ai écrit ce texte dans le train , le moral assez bas. et essayé de dire les choses comme je les ai vécues, sans cacher ni changer les choses.
Concernant Alzheimer, ma grandmère a été à l’hopital aujourd’hui et apparemment la situation a empiré. ça semble aller bien plus vite que “prévu”. D’ici peu il ne saura probablement plus me reconnaître.
Bon courage mon pote
Très touchants ces quelques mots, c’est très bien écrit en plus. Incroyable comme de simples mots peuvent dégager autant de sentiments et d’émotion.
Même si je n’ai (pas encore) vécu ce que tu ressens actuellement (j’étais bien trop petit pour comprendre le décés de mes grands-parents) j’ai quand même une petite idée de ce que ça peut-être. Alors je te dirais juste d’avoir du courage, on en a toujours besoin dans ces situations, que ce soit pour soi ou pour ses proches. Je voudrais également te dire que si tu as besoin de parler ou autre, je suis là 😉
Courage l’ami.
Pierre
Salut Gonzague,
La vie est étrange. Je viens de perdre aujourd’hui 9 oct. ma grand-mère. Elle soufrais elle aussi de la maladie d’Alzheimer…
Toutes mes condoléances Cataras
Courage !
On se demande parfois si la vie a un sens… et puis l’on se rend compte que certains êtres donnent un sens à la vie.
Je sais ceux par quoi tu passes et sache que je t’apporte toute mon amitié.
Julien
Pareil que Gonzague, mes condoléances.
🙁
Ce soir par hasard je suis topmbée sur ton blog, un peu le mal de la France ou un peu le manque des amis…
Quelques kilmètres nous séparent mais je comprend ce que tu vis.
Je voulais juste te dire que je suis là si tu le souhaites.