D’après le schéma publié par Embruns je n’ai pas un blog “Ok” 😀
Billet à lire ici 😉
Bon et vous , vous avez un blog comment ?
D’après le schéma publié par Embruns je n’ai pas un blog “Ok” 😀
Billet à lire ici 😉
Bon et vous , vous avez un blog comment ?
Embruns a été bien inspiré (ou pas….uhuhuh) 😀
( Je me suis fait chier emmerdé à écrire un long billet. C’est rare et ça vaut sûrement le coup que vous le lisiez 😉 )
Je n’avais même pas remarqué ce billet chez Embruns (aka Le Capitaine / Laurent Gloaguen) et titré “Blogueurs vendus” quand j’ai commencé à recevoir des mails me disant “oh on parle de toi chez Embruns” alors je suis allé voir.
Le billet est plutôt fort, brut de décoffrage mais c’est ce qui fait tout le cachet du blog, même s’il qualifie les blogueurs de quelques termes – j’ai vu surgir le mot putes sur Twitter – pas vraiment aimables. J’y reconnais une vérité et un fond de pensée que je partage sur l’invasion des blogs par les billets sponsorisés. Oui oui, c’est possible d’en faire soi-même mais de trouver les blogs envahis.
Ce billet a été écrit suite aux billets sponsorisés qui sont apparus dans la blogosphère ces jours-ci. Il y en avait chez 2803, chez Webdeux.info, chez Accessoweb, chez Business Garden, chez Generation MP3, chez Buzzline, chez Tendance High-Tech
Il y a un peu deux types de billets sponsos : ceux qui sont payés (je me permets d’appeler ça ainsi) une misère c’est à dire entre 30 et 45 euros et dans lesquels les auteurs sont incités ouvertement à être très positifs. Cela est géré par des plateformes comme eBuzzing et dès que je vois leur logo dans un billet je m’enfuis en courant tout en me disant “si ça permet à l’auteur du blog de se faire des sous tant mieux“. Les autres billets rémunérés sont payés par des plateformes comme BlogRider, qui fait presque régner son monopole sur la toile française, et qui rémunère entre 250 et 500 euros les billets sponsorisés. Je suis conscient que tout le monde ne peut pas faire des billets pour la seconde “régie” puisque participer à celle-ci exige un minimum de trafic.
Quel sont LES gros problèmes des billets rémunérés ?
– Imaginons, vous êtes étudiant, une tendance à investir plus que de raison dans du matériel un peu coûteux et on vous propose 250 euros, presque tombés du ciel. Difficile de refuser. A une échelle différente mais qui permet la comparaison , ça serait 10 gardes d’enfants 🙂 Dix gardes d’enfants c’est 4h de temps x 10 , un billet sponsorisé (sans test à la clef) c’est 30 minutes maxi. Je ne sais pas si beaucoup de monde choisiraient la solution des gardes.
– Les billets rémunérés ne vous permettent pas souvent d’apporter une valeur ajoutée à votre billet car le cadre du billet en question est en général… restreint.
– Du fait de la raison précédente, on a tendance à voir apparaître dans nos lecteurs RSS un contenu très similaire entre tous les blogs participants à une campagne, cela donne lieu à un phénomène de lassitude et d’énervement qui est compréhensible du fait de cette redondance.
– Le contrôle du blogueur sur son billet n’est pas total puisque celui-ci est soumis à la relecture par l’intermédiaire (ici Blogrider par exemple) et que cet intermédiaire peut interférer dans la façon dont le billet était orginalement tourné. Ce contrôle exercé par l’intermédiaire gérant les billets sponsorisés devrait être réduit mais … dans ce cas la campagne est plus difficile à vendre au client (moins de contrôle sur celle-ci, cela donne peur au client).
Que faire face à ça ?
– un discours clair devrait être adopté par les sociétés comme BlogRider (et dont la concurrence ne devrait pas tarder à pointer son nez en France) auprès des entreprises pour permettre d’éviter aux blogs de tomber dans la publication bête et méchante de publireportages , qu’ils soient maquillés en billets ou non.
– un solution devrait être trouvée pour permettre à chaque blogueur participant à une campagne de s’exprimer sur un point réellement différent de ce que les autres ont pu faire. Cela éviterait cette horripilante redondance.
– Les sociétés devraient imposer une charte plus stricte au niveau des disclaimers et des titrages de billets . Met-on “Billet sponsorisé” dans le titre ou non ? Ainsi que faire éviter les formulations trompeuses comme “Cet article a été rédigé à la demande d’Ebay et de Blogrider“
Pourquoi je me permets de dire ça alors que j’ai fait deux billets sponsorisés ?
Car ces deux billets étaient totalement opposés. Dans le premier, le plus intéressant à mon goût, j’étais en relation directe avec l’entreprise pour tester Neobe Backup. ET j’ai réellement testé un produit. Là se trouve la valeur ajoutée puisque j’ai pu donner très ouvertement mon point de vue. Evidemment je n’aurais pas demandé à Neobe de me rémunérer si j’avais eu à dire de leur service qu’il était merdique mais avec un peu de logique, si une entreprise demande à des gens ce type de billets, ils savent qu’ils ont au moins un truc qui tient la route. Faire ce test m’a également permis de faire un feedback direct à la société sur le produit testé, ce qui est encore plus intéressant à mes yeux.
Dans mon second billet, publié hier, le thème abordé était eBay et la publicité télévisuelle que s’est offert la marque. Mon premier billet chez BlogRider d’ailleurs. Un billet dont le contenu tenait plus ou moins dans mon inexistante ligne éditorial et qui, avouons-le, était de l’argent très facile. Je ne me suis pas abstenu d’apporter mon point de vue mais je le dis clairement : je trouve ça bien moins sympa que de tester quelquechose et pouvoir donner un avis dessus.
Donc… je ne sais pas si on peut me qualifier de “pute de luxe”. Etudiant ravi d’avoir un peu de sous oui pourquoi pas 😉 Je crois avoir joué le jeu avec la transparence la plus grande possible (notamment en indiquant combien je dois être rémunéré pour ce billet). Mais en effet, je reste convaincu que cette forme de publicité n’a pas d’avenir si elle n’est pas adaptée. Les problématiques d’agences vis à vis des clients (garantie de résultat, mesure du trafic, etc) devront sûrement être revues pour permettre au modèle de rester en place et de s’assainir.