Test : Vélo Fuell Mobility Fluid 1S

Début Mars, je vous parlais du lancement de la marque Fuell Mobility par François-Xavier Terny, Frédéric Vasseur et Erik Buell, voici le moment de parler d’un des deux produits annoncés: le vélo Fluid 1S!

En effet j’ai eu la possibilité d’essayer le prototype de ce vélo pendant presque 2 semaines et de l’utiliser au quotidien dans mes déplacements parisiens. On note donc bien le mot prototype à savoir que des choses peuvent & vont changer d’ici sa sortie.

Je vous laisse le découvrir en vidéo :

Pour les caractéristiques techniques importantes :

• Jusqu’à 2 batteries 48V , 10.5 Ah, 504 Wh amovibles
• Sauf erreur, moteur 250 watts pour le VAE, 500 watts pour le Speedbike
• Chargeur externe
• Transmission par courroie carbone
• Vitesses dans le moyeu arrière (Shimano Alfine)
• Frein à disque avant et arrière
• Suspension avant
• Disponible en version VAE (Vélo à Assistance Electrique, bridé à 25 km/h d’aide) ou Speedbike (casque, plaque et assurance obligatoires)

Le vélo Fluid sera bientôt sur Indiegogo dans diverses versions & avec l’opportunité comme c’est souvent le cas sur les sites de financement participatif d’obtenir un tarif préférentiel si on est dans les premiers à soutenir un projet.

Qu’est-ce que j’en ai pensé?

Il est difficile et périlleux de donner son avis sur un produit, encore plus quand c’est un prototype. Mais je pense que pour la partie du produit qui ne va pas changer: le Fluid 1S est un vélo énorme (dans le sens dimension et puissance – j’ai essayé la version non bridée). On peut penser à une sorte de hummer du vélo : il pèse plus de 30 kilos, il a des pneus immenses & très larges comparés à mon BMC Alpenchallenge (oui pas du tout comparable). L’assistance électrique en devient nécessaire plus qu’utile. Elle se règle sur 5 niveaux mais les 2 premiers me semblent presque inutiles.

Le poids du vélo, associé à la suspension avant et à un énorme guidon font qu’il n’est pas forcément ce qu’il y a de plus maniable à basse vitesse. Par contre quel confort pour rouler sur des terrains d’ordinaire insupportables comme les pavés…on ne sent pas trop les imperfections.

L’encombrement du vélo n’est pas négligeable fait qu’il n’est pas facile à rentrer chez soi si on habite dans un immeuble par exemple car il faut passer les portes, si on habite en étage, avoir un ascenseur suffisamment large et long pour l’accommoder.

Le système de batteries amovibles / modulables est très pratique puisque l’on peut charger celles-ci indépendamment et je crois comprendre que l’on pourra acheter le vélo avec 1 ou 2 batteries.

Niveau électronique / interaction avec le cycliste, Fuell Mobility n’a pas mis l’accent sur un système connecté ou bluetooth on a donc un ordinateur de bord somme toute classique qui affiche la vitesse, la puissance de l’aide délivrée, le niveau d’assistance réglé, l’état du phare avant. Pour moi cette partie pêche un peu car d’une part le compteur aurait pu profiter d’un travail pour être un peu sexy (c’est ce que me semblait véhiculer Fuell au delà d’adresser la macro mobilité).

J’aurais bien aimé que le système qui contrôle l’assistance soit un peu plus réactif pour délivrer de la puissance. C’est peut être ma façon de rouler qui est très dynamique et il est vrai que pour circuler de façon zen ça n’aura aucun impact mais .. quand je suis en ville à me faufiler entre les voitures, j’ai besoin d’immédiat. Après à remettre dans le contexte, ce vélo se veut l’outil permettant à des gens qui n’habitent pas dans une métropole d’aller au travail (notamment) et de traverser des chemins assez variés, pas forcément cyclables ou pavés. et c’est là que le confort du vélo / la largeur des pneumatiques / la puissance de l’assistance seront bienvenus.

En y réfléchissant, c’est peut être la particularité de ce vélo : il a un look un peu agressif, orienté VTT mais n’est pas fait pour être utilisé comme tel.

En attendant de pouvoir consulter la campagne Indiegogo, vous pouvez retrouver Fuell sur Instagram et n’hésitez pas si vous avez la moindre question!